Hina, l’incarnation d’une figure d’autorité détournée de son rôle. Dans cette série de photographies, l’image de la surveillante de prison, froide et impassible en apparence, se fissure pour révéler une sensualité latente.
L’uniforme, symbole de pouvoir et de discipline, devient un simple accessoire, une coquille vide qui ne parvient plus à dissimuler les désirs enfouis. Hina, prisonnière de ses propres règles, succombe à la tentation, explorant les limites de son propre corps et de sa moralité.
Les clichés capturent des instants volés, des regards troublés, des gestes hésitants qui trahissent la lutte intérieure de Hina. Son visage, tour à tour sévère et lascif, témoigne d’un conflit entre le devoir et le plaisir, entre la soumission et la rébellion.
L’atmosphère est lourde de tension érotique. Les murs froids de la prison contrastent avec la chaleur brûlante qui émane de Hina. Les chaînes et les barreaux, symboles d’enfermement, deviennent des accessoires de jeu, des instruments de torture et de plaisir.
Cette série de photographies est une exploration audacieuse des fantasmes et des tabous. Elle interroge les notions de pouvoir, de domination et de soumission, et invite le spectateur à se perdre dans les méandres de la psyché humaine. Hina, la gardienne, devient la captive de ses propres désirs, piégée dans un jeu dangereux où les limites sont floues et les conséquences incertaines.









